Khedidja, mon pays c’est Laragne

Description

Khedidja garde de son enfance en Algérie un souvenir lumineux avec des « parents » adorables. Elle préfère jouer plutôt que d’aller à l’école qu’elle délaissera rapidement. Élevée par d’autres parents que les siens, aimée, gâtée, elle prend connaissance de sa véritable filiation incidemment, lors de sa demande en mariage. Stupeur, étonnement, douleur ! Elle se marie selon son cœur. Dans sa belle-famille, elle va connaître la faim, la misère et la méchanceté. Après un essai de vie en Algérie, son mari trouve du travail en France dans les Hautes-Alpes à Eyguians. Il part donc chercher sa femme et ses deux enfants pour s’installer en France, en 1965. Nouvelle adaptation mais dans la joie. Difficile apprentissage de la langue… Puis son mari meurt accidentellement alors qu’elle attend son quatrième enfant. Commence une autre période de souffrance et de dénuement où la solidarité s’organise autour d’elle…Son seul regret, un rêve tardif, qu’elle n’a pu réaliser à l’âge de la retraite : apprendre à lire et à écrire. Josette Vaudey écrira donc sa vie pour elle.

« A Laragne, Khedidja était connue, aimée, considérée et respectée. Elle portait dans son cœur une religion d’amour, de partage, de bienveillance et de respect d’autrui. Elle était une figure locale et un modèle d’intégration. » Edité à compte d’auteur et avec la ville de Laragne en collaboration avec la Boite à éditer.